Parlez de la danse, mal comprise, parfois mal aimée, ou beaucoup trop…un espace intime couvert de tapis marocains, rouge, chaud, petit. Et un plateau immense et un être seul face à sa quête et à ses pensées détachées. Cette première danse quand elle me vient, elle m’éloigne de moi, du moi que je suis aujourd’hui.
À cette première danse qui me fais parler de mon enfance
Qui m’applaudit, qui me caresse et me dit : ce n’est pas toi !
Et pourtant, tu me fais tomber, raide.
Tu me fais tourner. Je cherche des coins secrets malgré moi. Tu m’éclaires. Tu me critiques. Tu m’insultes. Et m’exige de chercher la lumière en moi.
J’ai creusé en moi tant de fois, j’ai changé mon souffle, ma marche, ma cadence, que veux-tu de plus ? J’ai cherché loin alors que tu es en moi. Ton exigence pour une première danse est mortelle, presque macabre. Je te tue et te tourne le dos. Je te détruis pour être libre face à ma mémoire. Et à ta mort, des sons forts, des sons stridents comme ceux d’une guitare électrique inonderont le plateau.
Taoufiq Izeddiou
Janvier 2014, Marrakech.
en résidence au KLAP (Marseille) du 03/01 au 13/01
open studio le 13/01 (gratis, sous reservation)
À cette première danse qui me fais parler de mon enfance
Qui m’applaudit, qui me caresse et me dit : ce n’est pas toi !
Et pourtant, tu me fais tomber, raide.
Tu me fais tourner. Je cherche des coins secrets malgré moi. Tu m’éclaires. Tu me critiques. Tu m’insultes. Et m’exige de chercher la lumière en moi.
J’ai creusé en moi tant de fois, j’ai changé mon souffle, ma marche, ma cadence, que veux-tu de plus ? J’ai cherché loin alors que tu es en moi. Ton exigence pour une première danse est mortelle, presque macabre. Je te tue et te tourne le dos. Je te détruis pour être libre face à ma mémoire. Et à ta mort, des sons forts, des sons stridents comme ceux d’une guitare électrique inonderont le plateau.
Taoufiq Izeddiou
Janvier 2014, Marrakech.
en résidence au KLAP (Marseille) du 03/01 au 13/01
open studio le 13/01 (gratis, sous reservation)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire